Le quartet COMPAGNIE SO WHAT
sera en concert à Entrevaux, à l'invitation de l'association Pacte04
le samedi 30 novembre
Mais... c'est complet !
Voici les gagnants du tirage au sort du 9 novembre, pour gagner les T-Shirts "Jazz sous les Bigaradiers". Contactez-nous par mail (assowhat@free.fr) pour voir comment les récupérer :
Tickets à liseré vert : 2, 9, 11
Tickets à liseré bleu : 15, 18, 29, , 36, 38, 39, 43
Découvrez tous les détails :
Ouverture du festival JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2024, ce samedi 26 octobre, au So What de La Gaude : une soirée d'anthologie !
Et pourtant, nous n'en menions pas large : alerte orange, grosses pluies... Et puis la magie a opéré, une fois de plus. Les spectateurs, je devrais dire les participants, sont arrivés, parapluie à la main, et le So What s'est retrouvé plein comme un œuf. Et ils n'ont pas été déçus, les participants; quelle ambiance, quelle belle soirée !
En première partie, un MINOR SWING QUARTET survolté nous a offert son répertoire manouche; mais si la tradition fidèle à Django était bien là, il ne s'agissait pas d'une musique figée dans le temps mais d'une création constante, s'appuyant sur un son et une cohérence de groupe remarquables.
A la pause, tout le monde a pu déguster la pissaladière de "Dédé", en hommage à l'un de nos plus anciens adhérents, qui devait arborer son large sourire en nous regardant de là-haut...
En seconde partie, la soirée à poursuivi sur sa lancée, avec le FABRIS FOUR FOR MONK. Encore un hommage, au grand Tholonious cette fois-ci ? Eh bien non, toujours pas. S'il s'agissait bien des thèmes de l'un des plus grands musiciens de l'histoire du jazz, le quartet leur a donné sa couleur propre, avec autant de talent que de complicité entre les musiciens. Et à nouveau, une grande cohérence d'ensemble, ce qui était peut-être le signe de la soirée.
Et quand tout le monde est sorti, des étoiles plein les yeux... il ne pleuvait plus.
(photos : Laurent Lapchin)
Le Minor Swing Quartet
Fabris four for Monk
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2024
"Quand le jazz rencontre le tango"
La fête continue !
Ce lundi 4 novembre, c'était la traditionnelle soirée "jazz & ciné" du festival, en collaboration avec l'Association Culture & Cinéma de Vence, pour un concert live suivi de la projection d'un film.
En première partie de soirée, nous avons reçu le
Arnoïse Jazz Power Trio, pour un set exceptionnel d'énergie et de talent. Arnoïse à la batterie, Fred d'Oelsnitz au piano et Lasha Lucaselias à la basse ont enflammé la salle de La Coupole.
Ensuite, nous avons pu découvrir un document exceptionnel : "Les années du requin", film documentaire de Daniel Rosenfeld. Pour la première fois, les archives cachées du bandonéoniste Astor Piazzolla sont ouvertes par son fils. Un portrait cinématographique du compositeur légendaire qui a changé le tango. Emouvant, passionnant et bon sang, quelle musique !
Un grand merci à tous pour cette belle soirée... en attendant la suite !
(photos : Martine & Laurent Lapchin)
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2024
"Quand le jazz rencontre le tango"
Jeudi 7 novembre : 10 ans de collaboration
avec le Théâtre Alexandre III de Cannes,
ça se fête !
Pour marquer ces dix années de partage, le quartet Compagnie So What (Alex Benvenuto, clarinette basse; Laurent Lapchin, trompette, bugle; José Serafino, guitare et Jean-Marc Laugier, contrebasse), épaulé par le saxophoniste Franck Taschini, était invité ce 7 novembre pour la première partie de soirée, rejoint pour le dernier morceau par... Minino Garay, devant une salle comble.
Ensuite, le Speaking Tango de ce même Minino Garay (batterie, voix, avec Manu Codjia, guitare; Cédric Hanriot, piano; Christophe Wallemme, contrebasse) a enflammé le public, qui a terminé debout... Quelle belle soirée.
La Compagnie So What - Photos : Sophie Serafino
Le Speaking Tango de Minino Garay - Photos : Sophie Serafino
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2024
"Quand le jazz rencontre le tango"
Vendredi 8 novembre : concert à la Médiathèque de La Gaude
avec le Trio de Luc Fenoli
Le vendredi 8 novembre, le TRIO DE LUC FENOLI (Luc Fenoli, guitare; Amaury Filliard, guitare; Christian Pachiaudi, contrebasse) était à la Médiathèque de La Gaude, pour un concert chaleureux, dans une belle ambiance cabaret. Un moment savoureux, avec de super musiciens !
Photos Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2024
"Quand le jazz rencontre le tango"
Vendredi 8 novembre : soirée de gala, salle de La Coupole
avec le Quintet Tynerly de Luigi Bonafede
et le Quinteto Tango Libertad
Comme chaque année, la salle de La Coupole était comble et joyeuse pour cette soirée de gala.
En première partie, le QUINTET "TYNERLY" DE LUIGI BONAFEDE (Luigi Bonafede, piano; Cécile Delzant, violon; Franck Taschini, sax; Simone Monnanni, contrebasse; Enzo Zirilli, batterie) ouvrait le concert, avec un hommage à McCoy Tyner. Une musique passionnante, livrée par des musiciens de haut vol et inspirés. Superbe !
Photos : Sophie Serafino
Photos : Laurent Lapchin
En deuxième partie de soirée, nous avons reçu le QUARTETO TANGO LIBERTAD.
Imaginez ce que peut être, en musique, un moment de grâce...
Si vous y étiez, vous le savez déjà !
C'est ce que nous a offert le QUARTETO TANGO LIBERTAD et ses jeunes musiciens, avec Pablo Amado (Argentine) au bandonéon, Joseph Bonneton (France) au violon, Adrien Irankhah (France) piano, Leo Geller (France) à la guitare électrique et Florian Coppey (France) à la contrebasse.
La musique d'Astor Piazzolla, mais sa musique d'aujourd'hui, comme s'il avait poursuivi lui-même sa quête unique... Et un public totalement sous le charme.
Photos Sophie Serafino
Photos Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2024
"Quand le jazz rencontre le tango"
Samedi 9 novembre : journée non-stop, de 10h à minuit !
Une grande journée que celle de ce samedi 9 novembre, avec des animations et des concerts toute la journée, clôturée par une soirée de gala exceptionnelle...
Tout a commencé par une superbe exposition des dessins de Virginie Broquet, qu'elle avait réalisés en direct durant l'édition 2023 du festival et par les photos de musiciens de jazz prises par Pierre Gentier. Deux artistes exceptionnels, qui ont suscité l'intérêt des nombreux visiteurs.
En même temps, et pour toute la journée, des auteurs (Marie-Christine Lemayeur et Bernard Alunni, Jean-François Saluzzo, Christian Sardet, Roger Drouin, Michel Seyrat, Alex Benvenuto, Michèle Féraud) ont présenté et signé leurs ouvrages sur La Gaude et des stands "bien-être" ont proposé leurs produits : les "Bulles d'Isae" et les "Fleurs de Bach".
A 11h, la salle de La Coupole s'est enflammée au son de la musique manouche du quintet Djalamichto (Guitare Solo : Johan Ripert ; Clarinette : Fred Portal; Guitare Rythmique : Paulin Lahaye; Contrebasse : Fred Lacroix; batterie : Cédric LeDonne). Une superbe musique et des musiciens croqués par le dessinateur-caricaturiste Ripo, et filmés par la vidéaste Virginie Tumorticchi, avec projection sur grand écran... Bravo à tous !
Photos Sophie Serafino
Photos Laurent Lapchin
Après cette performance, le maire de La Gaude, Bruno Bettati et Manuela De Abreu Horer ont remis le TROPHEE DU JAZZ DE LA COTE D'AZUR (sculpture signée Roger Drouin) au batteur-percussionniste-compositeur-arrangeur MININO GARAY.
Photos Laurent Lapchin
Le traditionnel apéro-léger en plein air a suivi, avec raviolis à la daube, socca, pissaladière, pizza... Au son de la musique endiablée de l'HARMONIE DES BAOUS, dirigée par Géraldine Karpp, dans une ambiance de fête malgré quelques gouttes de pluie.
Photos Laurent Lapchin
Dès 15h, le groupe GEESS était au "cabaret éphémère". C'est un lieu improbable, au premier étage de la Coupole, à La Gaude. Chaque année, pendant le festival Jazz sous les Bigaradiers, il prend vie, le temps de quelques concerts ou conférences. Un endroit resserré, avec un résonance de cathédrale... Et pourtant, il y avait presse, au milieu de cette "journée non-stop" du festival, pour applaudir la musique intense et mélodique du groupe GEESS (avec Jean-Jacques Gregis à la batterie, Dominique Bonarrigo au saxophone, Filippo Bondurri à la guitare, et Dominique Trefoloni à la basse) qui explore des standards de jazz et des morceaux pop chantés et jazzifiés, ou plutôt Geessifiés, en laissant une grande part à l'improvisation et à l'interaction entre musiciens.
Photos Laurent Lapchin
Conférence "musicalisée" Jazz & Tango, ensuite, par Irène Aragon (conférence, chant) et Fernando Maguna (Bandonéon).
Le "cabaret éphémère" de la Coupole était encore en ébullitio pour cette conférence, à la fois passionnante et émouvante... Irène Aragon a retracé les parallèles entre deux histoires qui ont fait émerger des musiques si différentes et pourtant si proches, le jazz et le tango, issues de déracinements, de métissages, d'exclusions, de souffrances et de passions. Entre chaque thème abordé, la voix intense et douce à la fois d'Irène s'est mêlée au son mélodieux et mélancolique du bandonéon de Fernando. Et dans le public sous le charme, on a vu pointer quelques petites larmes d'émotion.
Photos Laurent Lapchin
JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2024
"Quand le jazz rencontre le tango"
Samedi 9 novembre : soirée de gala, salle de La Coupole
Une apothéose avec le trio du guitariste Pierre Bertrand, puis le Quartet Tango Jazz et le duo de danseurs...
Les musiciens du trio du guitariste Pierre Bertrand (avec Sofian El Mabrouk à la contrebasse et Jérôme Achat à la batterie) nous ont offert un set à la fois intense, profond et intimiste. Une bien belle musique, avec des compos et des reprises très personnalisées, qui a conquis un public aux anges.
Photos Sophie Serafino
Photos Laurent Lapchin
Et ce fut une clôture en apothéose pour les soirées de gala, avec le QUARTET TANGO JAZZ et les danseurs...
Quel final ! Le Quartet Tango Jazz du pianiste Alejandro Di Costanzo, avec Fabrizio Colombo au bandonéon, Matias Miguez à la basse et Minino Garay à la batterie, nous a offert un feu d'artifice argentin ! Une musique totalement imprégnée de la double culture jazz et tango, formidablement accompagnée par les deux danseurs inspirés que sont Florencia segura et Emile Gayoso, a captivé la salle de La Coupole, à nouveau comble. Oui, quel final, et quelle belle 27ème édition du festival !
Photos Laurent Lapchin
La COMPAGNIE SO WHAT en quartet était en concert à Nice,
le samedi 19 octobre à la Bibliothèque Raoul Mille de Nice,
avec en invité surprise le saxophoniste Franck Taschini
Le concert affichait complet. Et ce fut un bon moment de partage avec un public attentif et chaleureux. Un grand merci à l'organisatrice !
(Photos : Martine Lapchin)
C'était la rentrée des concerts du "dernier samedi du mois" au So What, le
samedi 28 septembre, avec le
ARNOISE JAZZ PROJECT
Le club SO WHAT rouvrait ses portes en ce dernier samedi de septembre, après la trêve estivale. Une salle pleine, un public attentif et chaleureux, en osmose avec la musique et avec le lieu... Comme toujours, depuis 28 ans, la soirée fut superbe.
Après le set de la COMPAGNIE SO WHAT, en format quartet, nous avons reçu le ARNOISE JAZZ PROJECT. Depuis plus de 20 ans, Arnoïse, batteur ultra-polyvalent, forme des groupes inédits en s'associant toujours aux meilleurs musiciens de la Côte. Pour cette soirée, avec ses compères Fred D'Oelsnitz au piano et Lasha Lucaselias à la basse, il nous a proposé des compositions jazz funk fusion originales et des reprises revisitées étonnantes et détonantes truffées d’improvisations : Chick Corea, Herbie Hancock, Hendrix, Coltrane, Miles Davis, Stevie Wonder, etc. Quelle soirée encore !
Et retrouvez-les le lundi 4 novembre, dans le cadre du festival "Jazz sous les Bigaradiers", salle de La Coupole, en première partie du film sur Astor Piazzola, en collaboration avec les Journées Cinématographiques de Vence.
Photos : Sophie Serafino
Arnoïse, batterie
Fred D'Oelsnitz, piano
Lasha Lucaselias, basse
(toutes les photos ICI)
La COMPAGNIE SO WHAT en quartet était en projection/concert à Nice,
le dimanche 22 septembre à 18h
à la Société Centrale d'Agriculture et d'Horticulture de Nice,
Avec une improvisation en direct sur le film culte de Jean Vigo "A propos de Nice"
Il y avait conférence/projection/concert ce dimanche 22 septembre, à la Société Centrale Agriculture et d'Horticulture de Nice, avec le Quartet Compagnie So What et Michel Seyrat.
La magnifique salle du Palais de l'Agriculture, trônant sur la Promenade des Anglais, était comble, malgré les difficultés de circulation et d'accès dues à l'IronMan... Après une présentation lumineuse de Michel Seyrat, pour illustrer la vie et l’œuvre de Jean Vigo et le rôle considérable qu'a joué ce court film dans l'histoire du cinéma, les images de "A propos de Nice" ont captivé l'assistance, ponctuées par les improvisations de la Compagnie So What. Un moment particulier de partage et de plaisir.
Merci aux organisateurs, et merci au public enthousiaste !
(photos : Martine Lapchin)
L'édito d'Alex : septembre 2024
Mesclun de rentrée
L’été n’est pas la période la plus agréable sur la Côte d’Azur.
Heureusement, les fortes chaleurs se concluent par des orages et sont suivies d’un rafraîchissement brutal. Avec l’automne la région redevient agréable, offrant des journées ensoleillées et plus brèves, avec un air sec et limpide qui procure une sensation de fraicheur.
Après la surconsommation touristique et les festivals de vingt mille personnes, même avec parfois leur lot de bonnes surprises, on va pouvoir retrouver le So What et le festival « Jazz sous les Bigaradiers ». Revivre cette convivialité qui reste notre marque de fabrique. Très vite va arriver novembre et le mesclun des meilleurs musiciens régionaux et des pointures internationales. Avec cette ambiance de proximité qui leur permet de se régaler à donner le meilleur d’eux-mêmes à un public qui n’est pas de consommateurs, mais d’amis.
Retrouvez tous les éditos ICI
La COMPAGNIE SO WHAT en quartet était en concert au Temple protestant de Menton,
le dimanche 15 septembre
pour "JAZZ IN CHURCH"
Le dimanche 15 septembre, le Quartet COMPAGNIE SO WHAT était en concert à l'église protestante de Menton, dans le cadre de Jazz in Church. Un grand plaisir pour les musiciens, de partager ces moments avec un public chaleureux et complice.
Un grand merci au pasteur Walter et à Christian Rungi pour leur invitation !
(photos : Christian Rungi, Martine Lapchin)
L'édito d'Alex : août 2024
Rien n’est vraiment à soi
Georges Brassens disait dans une interview : « je pense que si on enlevait tout ce que les autres m’ont donné, si l’on pouvait effacer toutes les influences reçues depuis l’enfance (…), il resterait vraiment peu de choses. Rien n’est vraiment à soi. »
C’est un avis que je partage depuis toujours. Ainsi, lorsqu’un musicien de Jazz improvise ou interprète un thème, même le sien, des images, des phrases, des idées qui lui viennent à l’esprit sont des traces de phrases musicales déjà entendues.
On repère parfois la source de quelques unes de ces traces en réécoutant des CD de grands Jazzmen. Mais, pas que… il y a aussi toutes les notes des musiciens qui viennent jouer au So What depuis tant de belles années, et qui imprègnent les murs. Et encore (surtout ?) les phrases que les autres musiciens de la Compagnie So What viennent de jouer et que l’on reprend, ou poursuit, ou complète.
Et ces traces, on les joue pour chaque personne dans la salle. Être sur scène, ce n’est pas dire « écoutez-moi », c’est penser « qu’est ce que je peux apporter au groupe, et offrir à ceux qui nous écoutent. »
C’est se régaler en écoutant les autres musiciens jouer pour le public.
(photo : Sophie Serafino)
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Le
quartet Compagnie So What était en concert dans les jardins du Vallon du Brec, à Coursegoules, le dimanche 25 août 2024.
La Compagnie So What, en version quartet, était en concert dans les jardins du Vallon du Brec (classés "Jardins remarquables"), à Coursegoules, le dimanche 25 août2024.
La foule des grands jours était présente pour ce concert champêtre, dans ce lieu magique, où la musique semble se fondre parmi les essences rares ou communes qui peuplent les méandres des chemins et les espaces qui appellent au repos ou à la méditation. Les musiciens comme le public sont en osmose avec l'endroit... Musiciens et public, en osmose, ont profité de l'instant, avant de déguster pissaladière et pizza de Xavier le boulanger autour du verre de l'amitié. Des moments comme on les aime !
Toutes les photos : ICI
Le quartet COMPAGNIE SO WHAT était en concert pour le off du festival
JAZZ A PORQUEROLLES
les 6 et 7 juillet
La COMPAGNIE SO WHAT, en format quartet, était très heureuse de retourner à Porquerolles, deux ans après son dernier passage. A l'époque, une personne discrète et bienveillante se trouvait dans le public : notre ami Frank Cassenti, créateur et organisateur du festival de Porquerolles. Cette année, c'est donc tournés vers le ciel que nous lui avons offert ces concerts. Salut Franck !
Les élections législatives ont quelque peu perturbé le déroulement des concerts du "off" cette année à Porquerolles : la "Maison du Commandant" devait en effet les accueillir dans ses jardins mais le bâtiment avait été fermé pour installation d'un bureau de vote... Le samedi 6, le concert de la Compagnie So What s'y est tout de même déroulé, mais sans chaises pour le public. Le lendemain, nous avons été aimablement accueillis par la terrasse du restaurant "Côté Port", dans des bien meilleures conditions. Quoi qu'il en soit, c'est avec grand plaisir que le quartet a déroulé ses thèmes, dont le "Guy Dance" du batteur Aldo Romano, figure emblématique du festival. Un grand merci aux organisateurs et aux bénévoles qui ont dû jongler avec les circonstances !
Photos Cédric Fioretti
Photos Laurent Lapchin
C'était le dernier concert du "dernier samedi du mois" au So What, avant la trêve estivale, le 29 juin, avec le trio du guitariste PIERRE BERTRAND
Chaude soirée de clôture ! Une bien belle ambiance, détendue et amicale, pour l'une des premières vraies soirées d'été de la saison. Tout était au mieux pour la fête.
En première partie, la Compagnie So What était privée pour un soir de son saxophoniste Thomas Guillemaud. C'est donc en quartet que la Compagnie a commencé son set, vite renforcée par un autre saxophoniste, ami très cher et l'un des premiers musiciens à s'être produit dans les lieux, voici 28 ans : Franck Taschini. Le groupe s'en est donné à coeur joie !
En deuxième partie de soirée, nous avons reçu pour la première fois le grand guitariste Pierre Bertrand, accompagné du jeune et talentueux contrebassiste Clément Douziech, lui aussi nouveau venu, et d'un habitué des lieux, l'excellent batteur Jérôme Achat. Un répertoire riche, des interprétations intenses et émouvantes, comme cette adaptation très personnelle et très réussie du célèbre Wonderful World d'Armstrong. Et pour terminer cette belle session, Franck Taschini a rejoint le trio pour le bonheur de tous.
Bon été, et merci à tous, musiciens et bénévoles, qui font vivre le club So What; rendez-vous pour le dernier samedi de septembre !
Ce Trio, créé en 2014, est une formation à l'origine du guitariste Pierre Bertrand concrétisant un vieux rêve de s'essayer humblement dans la voie des trios guitares magiques de maîtres modernes comme John Abercrombie, Rosenwinkel, Metheny, etc... Le répertoire alterne standards arrangés pour le Trio et compositions originales dans un esprit très « acoustique ». Le batteur Jérôme Achat et le contrebassiste Clément Douziech sont les complices idéaux de cette expérience... Après avoir mûri son répertoire au fil de nombreux concerts, le Trio est rentré en studio en 2022 pour graver sa musique. Douze titres sur un album au titre évocateur, "Relaxin' In Antibes".
Pierre Bertrand: guitares, compositions
Jérôme Achat: batterie,
Clément Douziech: contrebasse
Franck Taschini : saxophone ténor
(toutes les photos ICI)
L'édito d'Alex, juin 2024
De l’importance du silence et de la retenue dans le Jazz
Contrairement à Raymond Devos qui affirmait : « Moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache », j’ai quelque chose à vous dire et je souhaite que vous le sachiez.
J’ai découvert Miles Davis l’année du Bac.
Bien sûr, le son de sa trompette ne m’était pas inconnu et j’avais vu (et écouté la musique de...) « Ascenseur pour l’échafaud ». Mais j’arrivais à un âge où on analyse mieux ce qui se passe entre nos deux oreilles. Et en préparant une soupe au pistou pour les 4’Z’Arts* à Coursegoules, j’ai vraiment entendu à la radio cette musique. L’intelligence du thème, le phrasé reconnaissable entre mille (Davis). Il devint dès lors l’homme qui me calme, qui sait ne pas faire trop de notes. Je n’eus de cesse alors de collectionner ses albums.
Les c’étaitmieuxavantistes n’ont qu’à bien se tenir. Il sut évoluer et rester intemporel.
Plus qu’un simple musicien, il fut un compositeur, un innovateur et un visionnaire.
Il disait aux jeunes musiciens, qu’il savait découvrir, que l’important, « ce ne sont pas les notes que vous jouez, mais les notes que vous ne jouez pas. » II dit tout avec une superbe économie de moyens. J’ai depuis aimé beaucoup d’autre immenses musiciens, mais n’y ai jamais rencontré la même concision. Il savait quand ne pas jouer, laissant l’espace entre les notes parler pour lui. Et si, parfois, il se bouchait les oreilles sur scène, c’était pour mieux entendre les solos des autres musiciens.
Un coup à choisir le nom de So What pour un club et une compagnie de Jazz... et alors !
* ancêtres de la Compagnie So What
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Le quartet COMPAGNIE SO WHAT était en concert à la TRINQUETTE de Villefranche-sur-Mer le vendredi 31 mai
Ambiance de feu dans ce haut lieu du jazz de la Côte d'Azur, avec une salle comble et un public... comblé. Le quartet COMPAGNIE SO WHAT s'en est donné à coeur joie avec ses deux sets. Un grand merci à La Trinquette, à son personnel, aux bénévoles, pour ces grands moments de plaisir !
Le quartet Compagnie So What :
Alex Benvenuto, clarinette basse, compositions
José Serafino, guitare, compositions
Laurent Lapchin, trompette, bugle
Jean-Marc Laugier, contrebasse
Le quartet COMPAGNIE SO WHAT était en concert à Crémat, sur les hauteur de Nice,
le 16 mai
Un grand merci à nos hôtes, au public chaleureux, et à l'organisateur, notre ami contrebassite Gilles Baud. On y reviendra !!!
Le quartet Compagnie So What :
Alex Benvenuto, clarinette basse, compositions
José Serafino, guitare, compositions
Laurent Lapchin, trompette, bugle
Jean-Marc Laugier, contrebasse
Photos : Sophie Serafino
Concert du "dernier samedi du mois" au So What, le 25 mai, avec le LUC FENOLI JAZZ TIME TRIO
C'était un "dernier samedi du mois" au So What comme on les aime, avec des musiciens exceptionnels, un public fervent et conquis, des sourires partout... Le jazz, c'est la vie, l'amitié, la connivence ! Merci au Luc Fenoli Jazz Time Trio (Luc à la guitare, Victor Keucker - pas encore 18 ans... - aux saxos, Christian Pachiaudi à la contrebasse) pour cette super soirée ! Et en prime le bœuf avec quelques membres de la compagnie So What et Giovanni Ferro (toutes les photos ICI)
L'édito d'Alex, mai 2024
Souvenir de réflexions échangées dans les jardins de Cimiez en 85 ou 88, lors d’un concert de Miles Davis,
juchés sur un olivier
- Quand on entend ça, on se sent tout petit.
- Non, quand on se lance dans la pratique du Jazz, il ne faut pas se laisser impressionner par les grands maitres. Retenir leur leçon, OK. Leur piquer une phrase, un effet, un silence, OK. Mais les grands musiciens de Jazz ne sont pas là pour qu’on les surpasse.
Il ne faut pas s’employer à les copier, à plagier leur style, pour tenter d’être plus forts qu’eux, c’est perdu d’avance et ça ne sert à rien.
- On a vu des écrivains tenter de faire du Blaise Cendrars ou du Romain Gary, prenant les même thèmes, essayant de vivre la même vie, se promenant dans les même quartiers de la Buffa à Nice, sans succès.
- Il n’y a qu’un seul Miles Davis, qu’un seul Coltrane, qu’un seul Bix Beiderbecke, qu’un seul Eric Dolphy, qu’un seul Jimi Hendrix, qu’un seul Wes Montgomery, pour ne parler que des morts.
- Il faut donc tout mettre en œuvre pour parvenir à leur niveau, avec notre propre personnalité, sur une même horizontale, en empruntant un peu à tout le monde... comme ils l’ont fait eux-mêmes. On construit un style, individuel, ou d’orchestre de Jazz, en digérant chacun nos multiples influences. Tous les maîtres ont eu des maîtres avant eux.
- Au début, bien sûr, nos emprunts s’agencent mal. Puis on remarque, comme si on était passé en mode intelligence artificielle, qu’un style se met en place sans qu’on y réfléchisse. Il ne faut surtout pas vouloir fabriquer un son individuel ou de groupe en surajoutant des idées ou des instruments de manière artificielle au risque d’aller tout droit dans le mur. Il faut attendre, rester simple en rendant grâce à nos ancêtres.
Mais ne pas non plus faire trop modestes.
Quand on commence à trouver un travail intéressant, il faut rester réservé sans tomber dans une humilité trop prononcée qui risque de nous rendre incapable d’oser être encore meilleur. Écouter les enregistrements de répétitions et en garder le meilleur pour la séquence d’après.
Bon, tout ça c’est de la théorie. Pour ce qui est de la pratique, il suffit de temps, de travail, et d’amitié !
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Miles Davis à Nice (photo : Olivier Nurock)
Concert du "dernier samedi du mois" d'avril au So What, avec le groupe GEESS
encore une grande soirée !
Après le set habituel du quintet de la COMPAGNIE SO WHAT, nous recevions le quartet GEESS. Dans une salle pleine, le groupe a donné le meilleur de lui-même et le public, comblé, ne s'y est pas trompé !
GEESS est un quartet de passionnés de jazz, formé autour de Jean-Jacques Gregis à la batterie, Dominique Bonarrigo au saxophone, Filippo Bondurri à la guitare, et Dominique Trefoloni à la basse. Le quartet explore des standards de jazz et des morceaux pop chantés et jazzifiés, ou plutôt Geessifiés, en laissant une grande part à l'improvisation et à l'interaction entre musiciens. Une musique intense et mélodique que le groupe joue régulièrement dans la région et en Italie.
http://www.geess.toile-libre.org/
Toutes les photos de la soirée sont ICI
Concert du "dernier samedi du mois" de mars au So What, avec le Giuseppe Fabris Monk Project
Avec la « Compagnie So What » en quintet en première partie.
Une musique envoutante a emballé le So What, pour ce dernier samedi de mars. De grands musiciens, reprenant d'une façon originale et personnelle l’œuvre de Thelonious Monk, l'un des plus grands génies du jazz, un public comblé et passionné... Nos vieux murs ont résonné de toutes leurs pierres !
Giuseppe Fabris : voix
Lorenzo Herrnhut-Girola : guitare
Alberto Micciché : basse
Enzo Cioffi : batterie
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L'édito d'Alex, mars 2024
Au commencement était le rythme, et le rythme s’est fait chair
Moravagine (Blaise Cendrars)
L’étude serrée d’une partition de Jazz ne nous fera jamais découvrir cette palpitation initiale qui est celle du noyau générateur de l’œuvre. Elle dépend de l’état général de l’auteur, de son hérédité, de la structure de son cerveau, de la rapidité de ses réflexes, de son érotisme, etc.
Il n’y a pas de science de l’homme sans comprendre qu’il est essentiellement porteur d’un rythme. Il n’y a pas de science du Jazz. La musique en général, comme toute science, est tronquée. Le professeur Hugo Riemann fut le philologue de chaque note. A l’aide de l’étude comparée des instruments de musique, il voulut reconstituer l’étymologie de chaque son, remontant jusqu’à leur source vibratoire. Et pourtant, son activité de compositeur ne fut pas convaincante.
Il ne faut pas confondre musicien et grammairien de la musique.
De même certains musiciens de Jazz ont décortiqué, recopié et appris par cœur, après des semaines de travail, les improvisations d’un Charlie Parker ou d’un John Coltrane, pour les jouer à leur tour. Le résultat fut là aussi décevant. Les accents physiques du mouvement, la sonorité, le timbre manquaient. La pâle reconstitution, mathématiquement parfaite, ne reproduisait rien de la structure interne, de l’articulation innée, de l’esprit et du souffle qui amplifient, jusqu’à la valeur d’une signification, une sonorité creuse.
Une seule note de Miles Davis peut contenir toute une vie. Que n’atteindront jamais les spécialistes de la triple croche.
De même comment expliquer le petit miracle qui fait que dans un groupe, le même morceau, rejoué cent fois, prenne d’un coup une dimension supérieure. Rien, sinon le plaisir de la musique et l’âme de l’improvisation qui n’ont rien à voir avec la technique, fut-elle parfaite.
Verlaine nous rappelle que la musique, la nuance, la subtilité, la mélodie sont essentielles, bien plus que la rigidité des règles.
De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
NB : Blaise Cendrars nous apprend que Moravagine fut désespéré, après avoir étudié les théories de la musique pendant trois ans, pour ensuite se rapprocher du rythme originel, comprenant que ces études ne le menaient à rien.
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Portrait de Blaise Cendrars, par Amedeo Modigliani (19717)
Répétition en public du QUARTET COMPAGNIE SO WHAT
au
So What
c'était le samedi 16 mars
Après le report du concert du quartet Compagnie So What au Café Culturel Chez Pauline, les portes du So What étaient grandes ouvertes, pour ceux qui désiraient savoir comment se construit un répertoire, ou tout simplement passer un moment et repartir quand bon leur semblait.
Un bon moment de convivialité !
Photos Martine Lapchin
Photos Cédric Fioretti
Concert du "dernier samedi du mois" au So What, le 24 février, avec le Minor Swing Quartet
C'était le dernier samedi de février, au So What, à La Gaude. Nous recevions le « Minor swing quartet ». Avec la
« Compagnie So What » en quintet en première partie.
Ambiance surchauffée dans un So What plein et captivé par la musique manouche jouée de mains de maîtres par ce quartet de choc. Les yeux brillent, les sourires s'élargissent, les paumes des mains brûlent, et tout le monde est heureux. Vive la musique !
Les musiciens du quartet « Minor Swing » sont inspirés par les improvisations du maître Django et du violoniste Stéphane Grappelli. Ils nous ont fait revivre la magie du jazz manouche, synthèse entre la musique tzigane, le musette et le jazz, et l'une des plus belles périodes de l'histoire du jazz. Minor Swing est composé des deux guitaristes, David Kuszowski et Sacha Ekizian, du contrebassiste Eric Fassio, et du violoniste Claude Tedesco.
Un grand merci à tous pour ces moments partagés !
Retrouvez toutes les photos
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LE QUARTET COMPAGNIE SO WHAT
participait à l'animation de
La Messe des artistes
le mardi 13 février, en l'église St Martin St Augustin, à Nice
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L'édito d'Alex, janvier 2024
En faire trop...
Quand on a fini un set, au So What ou ailleurs, ou après la clôture du « Jazz sous les Bigaradiers », on nous dit parfois : vous avez l’air fatigué, c’est normal, avec tout ce que vous faites !
Vous ne pouvez pas savoir combien c’est agaçant d’entendre ça. On n’est pas fatigué, on est heureux.
Et puis même si on est fatigué, c’est parce qu’on a œuvré pour offrir le maximum à la musique de Jazz et au public.
Alors, on dédie à tous les « rougnous » qui décident parfois pour nous qu’on en fait un peu trop, un extrait d’un superbe poème de Robert Lamoureux « Éloge de la fatigue », dans lequel celui qu’on prend souvent pour un saltimbanque dresse une ode à celle qui lui ruinait « la voix, le cœur, la rate ».
La fatigue, pour un musicien de Jazz (et pour les artistes en général), c’est d’avoir travaillé et donné ses tripes pour les autres.
La fatigue, c’est « le prix toujours juste » de soirées bien remplies. Et c’est la preuve, aussi, qu'on marche avec la vie.
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Éloge de la fatigue (extrait) :
"Vous me dites, Monsieur, que j’ai mauvaise mine,
Qu’avec cette vie que je mène, je me ruine,
Que l’on ne gagne rien à trop se prodiguer,
Vous me dites enfin que je suis fatigué.
Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m’en flatte.
J’ai tout de fatigué, la voix, le cœur, la rate,
Je m’endors épuisé, je me réveille las,
Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m’en soucie pas.
Ou quand je m’en soucie, je me ridiculise.
La fatigue souvent n’est qu’une vantardise.
On n’est jamais aussi fatigué qu’on le croit !
Et quand cela serait, n’en a-t-on pas le droit ?
Où prendrait-on le droit d’être trop fatigué ?
Ceux qui font de leur vie une belle aventure,
Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure,
Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus
Parmi tant d’autres creux il passe inaperçu.
La fatigue, Monsieur, c’est un prix toujours juste,
C’est le prix d’une journée d’efforts et de luttes.
C’est le prix d’un labeur, d’un mur ou d’un exploit,
Non pas le prix qu’on paie, mais celui qu’on reçoit.
C’est le prix d’un travail, d’une journée remplie,
C’est la preuve, Monsieur, qu’on vit avec la vie.
Et vous me conseillez d’aller me reposer !
Mais si j’acceptais là, ce que vous me proposez,
Si j’abandonnais à votre douce intrigue…
Mais je mourrais, Monsieur, tristement… de fatigue."
Robert Lamoureux
Concert du "dernier samedi du mois" d'avril au So What, avec le PIMBO JAZZ QUINTET
C'était une nouvelle soirée "plaisir", au So What, avec comme toujours deux parties : un set de la COMPAGNIE SO WHAT et un set du groupe invité. Ce mois-ci, nous recevions des voisins, avec le PIMBO JAZZ QUINTET (Dominique, sax; Pierre, guitare; Isabelle, clavier; Philippe, basse; Bertrand Olivier, batterie). Encore une super soirée, chaleureuse comme on les aime, pleine de sourires, d'amitié et de bonne musique !
Les prochaines soirées du dernier samedi du mois au So What :
- samedi 28 mai : le Cascino Trio. Encore un groupe habitué du So What, lauréat des Trophées du Jazz de la Côte d'Azur voici quelques années, et qui au dernier festival Jazz sous les Bigaradiers a accompagné Liza Pannetier pour faire découvrir le jazz à tous les écoliers de La Gaude. Une musique créative, profonde et chaleureuse, autour des compositions de Patrick Cascino.
- samedi 25 juin : le Looking Up Quartet. Ce groupe transalpin talentueux, habitué du So What, nous revient avec un nouveau répertoire, orienté vers la grande époque du Hard-bop et notamment les compositions d'Horace Silver et consorts...
- samedi 24 septembre : le trio du batteur transalpin Enzo Cioffi. Un jazz contemporain et festif, avec un sourire jusqu'aux oreilles !
On a hâte de vous revoir,
A bientôt, et bon jazz !
Formidable concert du "dernier samedi du mois" au So What, le 27 janvier, avec le quintet du pianiste italien Luigi Bonafede
Le So What était bondé pour cette rentrée. Avec un public chaud bouillant, concentré et conquis... Après le set du quintet de la Compagnie So What, très en verve, nous avons accueilli le Quintet du pianiste italien Luigi Bonafede, pour un set entièrement consacré à ses superbes compositions. C'est notre ami saxophoniste Franck Taschini, à qui nous réservons traditionnellement le dernier samedi de janvier depuis bien des années, qui nous a permis d'entendre ce groupe exceptionnel. "Entendre" n'est pas vraiment le mot, on parlerait plutôt de communion... Quelle soirée !
Luigi Bonafede nous a présenté son dernier CD "Lanten". Une série de compositions originales, du jazz à la "pop".
C’est un musicien important du jazz italien : pianiste, compositeur, arrangeur mais également batteur. Il a joué notamment avec Kenny Clarke, George Coleman, Slide Hampton, Freddie Hubbard, Lee Konitz, Emanuele Cisi... Il a participé aux plus grands festivals mondiaux de jazz parmi lesquels Durhan en Caroline du Nord, la Grande Parade du Jazz de Nice, Montreux Jazz Festival, ainsi qu’à San Remo, Amsterdam, Belgrade ou Paris. Il a participé à une centaine de CD.
(Luigi Bonafede : piano / Lorenza Giusiano : chant / Franck Taschini : saxophones / Kevin Tardevet : contrebasse / Enzo Zirilli : batterie)
Photos Laurent Lapchin