JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2022 : une 25° édition exceptionnelle !
Du 29 octobre au 7 novembre 2022
Un festival "uniquement de jazz"...
Une édition qui restera dans les mémoires, avec un public aussi fervent que nombreux, des musiciens inspirés et surtout... des sourires sur toutes les lèvres. Un grand merci à tous, de la Municipalité de La Gaude aux sponsors du festival, en passant par le staff technique, sans oublier les 32 bénévoles, crevés mais heureux, sans qui rien ne serait possible !
Une programmation exigeante, sensible à la place des femmes dans le Jazz,
où se côtoient des têtes d’affiche françaises et internationales, comme :
Ana Carla Maza Quartet, violoncelle jazz et chant,
Lou Tavano Trio, nommée aux Victoires de la musique de jazz,
Le projet
« Novecento », jazz et lecture musicale,
avec
Frank Cassenti
sur le texte d’Alessandro Baricco,
aux côtés de
Jacky Terrasson,
Ngûyen Lé et
Michel Benita.
Avec une part importante aux meilleurs jazzmen de la région, dont
King of Blue, Cascino Trio, Jean-Paul Daroux Trio, l’Harmonie des Baous, Compagnie So What, Pimbo Jazz Quintet, Looking Up Quartet.
Et en prime : une performance artistique de
Ripo,
la remise du Trophée du Jazz de la Côte d’Azur, un apéro-déjeunatoire jazzy, une journée Jazz et BD, une soirée Jazz et Cinéma et une initiation au Jazz dans toutes les écoles de La Gaude...
Après une prestation de la Compagnie So What à la crêche "Espace Môme" de La Gaude, à l'attention des tout petits, l'édition 2022 du festival se termine par deux journées d'initiation au jazz pour tous les écoliers de La Gaude, avec le duo DOMISOL ET TATATOUTOUM.
Une équipe de 32 bénévoles, sans qui rien ne serait possible.
Avec le soutien du personnel municipal, de La Coupole, des techniciens de haut niveau, tous dévoués, compétents, passionnés...
TOUTES LES MANIFESTATIONS
- 29 octobre : ouverture au So What, avec le CASCINO TRIO et le JEAN-PAUL DAROUX TRIO
- 3 novembre : "preview" au Théâtre Alexandre III de Cannes, avec ANA CARLA MAZA
- 4 novembre : soirée de gala, salle de La Coupole de La Gaude, avec la COMPAGNIE SO WHAT et NOVECENTO
- 5 novembre, journée non stop : 10h-17h, "BD de jazz"
- 5 novembre, journée non stop : 11h, concert du groupe KING OF BLUE
- 5 novembre, journée non stop : 12h, remise des Trophées du Jazz de la Côte d'Azur à JACQUES FERRANDEZ
- 5 novembre, journée non stop : 12h30, apéro-déjeunatoire (raviolis à la daube, socca...), avec l'HARMONIE DES BAOUS
- 5 novembre, journée non stop : 14h30, concert du duos de saxophones Jean-Marc BACCARINI, Franck TASCHINI
- 5 novembre : soirée de gala, salle de La Coupole de La Gaude, avec le LOOKING UP PROJECT et LOU TAVANO
- 7 novembre : soirée "jazz et ciné", avec le PIMBO JAZZ QUINTET et la projection du film "JAZZ ON A SUMMER's DAY"
- 14 et 15 novembre : jazz pour tous les écoliers de La Gaude, avec DOMISOL ET TATATOUTOUM
Ouverture de JAZZ SOUS LES BIGARADIERS 2022, le 29 octobre :
soirée magique au So What pour souffler les 25 bougies du festival !
La soirée était dédiée aux "trios de jazz", la formule historique de cette musique, d'Earl Hines à Brad Mehldau, en passant par Bill Evans ou Keith Jarrett... Deux des meilleurs trios de notre régions se sont succédés sur la scène du So What, avant de terminer par un "quartet", avec piano à quatre mains, dans une ambiance exceptionnelle : le public, nombreux, fervent et conquis, était aux anges.
En première partie, le CASCINO TRIO (Patrick Cascino, piano; Charly Thomas, contrebasse; Luca Scalambrino, batterie) a déroulé ses mélodies subtiles et envoûtantes, dans une fusion parfaite des musiciens. En deuxième partie, le trio de JEAN-PAUL DAROUX (Jean-Paul Daroux, piano; Jean-Christophe Gautier, contrebasse; Luca Scalambrino, batterie) nous a livré sa musique chaleureuse et tendre.
Une soirée inoubliable !
(photos : Laurent Lapchin)
CASCINO TRIO
JEAN-PAUL DAROUX TRIO
Preview à Cannes, le 3 novembre, avec ANA CARLA MAZA
Chaque année, le festival Jazz sous les Bigaradiers se déplace à Cannes, au Théâtre Alexandre III, pour une soirée "preview", en collaboration avec le Théâtre de la Licorne. Cette association fructueuse est souvent l'occasion de mettre l'accent sur les talents féminins du jazz, qu'il s'agisse de chanteuses ou d'instrumentistes.
Cette année, après Anne Paceo, Lou Tavano, Anne Quillier, Airelle Besson, Eve Beuvens, nous recevions une chanteuse ET instrumentiste : la violoncelliste d'origine cubaine ANA CARLA MAZA, fille du célèbre compositeur chilien Carlos Maza. Elle baigne dans une époque où les notes du Buena Vista Social Club résonnent dans les rues du quartier de Bahía. A 26 ans, elle peint de son violoncelle la luxuriance folle de sa Havane natale, les accents samba du Brésil, les tragédies du tango argentin... Une musique qui déferle comme une tornade de vie. Et c'est bien cette tornade qui a envahi le Théâtre Alexandre III ce soir là, dans une salle comble, où avec ses compères Roger Mas (piano), Marc Ayza (batterie) et Luis Guerra (percussions), Ana Carla a livré le meilleur d'elle-même.
(photos : Laurent Lapchin)
Soirée de gala, salle de La Coupole à La Gaude, le vendredi 4 novembre avec
le spectacle NOVECENTO, précédé de la COMPAGNIE SO WHAT
Cette année encore, les soirées de gala à La Coupole étaient à guichet fermé... Les habitués et ceux qui découvraient le festival s'étaient précipités sur les réservations pour être certains d'avoir "leur" place. Un public nombreux donc, mais aussi exigeant, complice et fervent.
Pour cette première soirée dans la grande salle, en première partie, la COMPAGNIE SO WHAT (Alex Benvenuto, clarinette basse, compositions; José Serafino, guitare, compositions; Thomas Guillemaud, sax soprano; Laurent Lapchin, trompette; Jean-Marc Laugier, contrebasse; Cédric Fioretti, batterie) avait sorti le grand jeu et dévoilé son nouveau répertoire, mêlant les influences d'Europe de l'Est, d'Ethiopie, latinos ou funkies, et faisant partager sa joie de jouer ensemble.
Pour la deuxième partie de soirée, changement de programme : nous avions prévu d'accueillir le spectacle "Novecento", s'appuyant sur les textes d'Alessandro Baricco, métaphore géniale sur la musique. Les textes devaient être dits par Frank Cassenti, par ailleurs réalisateur de films sur le jazz et directeur du festival Jazz à Porquerolles, et illustrés par un trio magique de musiciens internationaux, à la sensibilité à fleur de peau : Jacky Terrasson au piano, Nguyên Lè à la guitare et Michel Benita à la contrebasse. Malheureusement, le Covid est passé par là et Frank Cassenti n'a pu être présent. Au pied levé, les trois musiciens nous ont concocté une partie uniquement musicale; et comme toujours quand des génies de la musique sont amenés à se surpasser, le résultat a été époustouflant, tout en finesse, profondeur, intensité, complicité... Quelle soirée !
LA COMPAGNIE SO WHAT
Photos Sophie Serafino
Photos Poulpy
Photos Guillaume Laurent
NOVECENTO : JACKY TERRASSON, NGUYEN LE, MICHEL BENITA
Photos Sophie Serafino
Photos Poulpy
Photos Laurent Lapchin
Photos Guillaume Laurent
JAZZ & BD, salle de La Coupole, le samedi 5 novembre
Dès 10h du matin, les passionnés de BD se sont précipités pour voir l’exposition des planches originales de l’ouvrage de Jacques Ferrandez sur Miles Davis dans la salle d’exposition de La Coupole et à la médiathèque de La Gaude, mais aussi pour acheter et faire dédicacer les oeuvres de Jacques Ferrandez et José Corréa. D'autres BD de jazz étaient également en vente (Loustal, Gian Marino, Max Cabanes, etc.).
(photos : Poulpy, Laurent Lapchin)
KING OF BLUE, salle de La Coupole, le samedi 5 novembre
Il n'est pas fréquent d'assister à un concert de jazz à 11h du matin. Encore moins de s'y retrouver dans une salle comble ! C'était pourtant le cas pour assister à la prestation du groupe KING OF BLUE, emmené par le dessinateur-contrebassiste Jacques Ferrandez (avec Fred D'Oelsnitz à la trompette, Franck Taschini et Seb Chaumont aux sax, Jo Kaiat au piano et Laurent Sarrien à la batterie). Hommage à Miles Davis, et à son célébrissime album "Kind of Blue", par ces musiciens de grand talent, croqués au passage par le caricaturiste Ripo et filmés sur grand écran par la vidéaste Virginie Tumorticchi. Un superbe concert !
Photos Sophie Serafino
Photos Poulpy
Photos Laurent Lapchin
Jacques FERRANDEZ reçoit le TROPHEE DU JAZZ DE LA CÔTE D'AZUR, le samedi 5 novembre
Depuis l'année 2000, à l'occasion du festival Jazz sous les Bigaradiers, le Maire de La Gaude remet les TROPHEES DU JAZZ DE LA CÔTE D'AZUR à une structure, un groupe ou une personnalité qui compte dans la vie du jazz dans notre région. Depuis François Chassagnite (2000), de grands noms se sont succédés à ce palmarès avec, entre autres, Pierre Bertrand en 2008, le Cascino Trio en 2015, Manu Linarès (Cave Romagnan) en 2017 ou Frank Cassenti en 2021.
Cette année, c'est le dessinateur-contrebassiste Jacques FERRANDEZ, auteur de plusieurs BD sur le jazz et notamment Miles Davis, qui s'est vu décerner cette prestigieuse distinction, remise par Bruno Bettati, maire de La Gaude, et matérialisée par la "note bleue", sculpture de Roger DROUIN.
(photos : Poulpy, Laurent Lapchin)
Apéro-déjeunatoire offert aux Gaudois, le samedi 5 novembre
avec l'HARMONIE DES BAOUS
Après le concert de King of Blue et la remise des Trophées du Jazz de la Côte d'Azur, tout le monde s'est retrouvé au grand soleil de La Gaude, pour cet apéro-déjeunatoire offert à tous : raviolis à la daube, socca tout aussi succulente, pissaladières... Un régal pour les papilles. Et un régal pour les oreilles, avec l'HARMONIE DE LA GAUDE : sous la direction et avec les arrangements de Géraldine Karpp, ce groupe festif nous à réjouis tout autant !
(photos : Laurent Lapchin)
Le duo de sax Franck TASCHINI - Jean-Marc BACCARINI, le samedi 5 novembre
à La Coupole
Pendant que se poursuivaient les signatures des auteurs de BD et que le public visitait l'exposition des oeuvres de Jacques Ferrandez, un duo très original se produisait au premier étage de La Coupole, dans le "cabaret éphémère". Franck Taschini et Jean-Marc Baccarini, rejoints sur quelques morceaux par Jacques Ferrandez et sa contrebasse, nous ont proposé une ré-écriture de standards de jazz, dans un esprit très contemporain. Une approche appréciée par le public...
Photos Poulpy
Photos Laurent Lapchin
Soirée de gala, salle de La Coupole à La Gaude, le samedi 5 novembre avec
le trio de Lou TAVANO, précédé du quartet LOOKING-UP PROJECT
Pour terminer en apothéose cette journée de jazz non-stop si intense, la salle de La Coupole était à nouveau comble pour accueillir deux groupes remarquables.
En première partie, le quartet transalpin Looking-Up Project (Jean-Baptiste Bolazzi, piano; Guido Bombardieri, sax; Sandro Massazza, contrebasse; Stefano Bertoli, batterie) avait délaissé pour un temps les thèmes de Michel Petrucciani pour nous proposer une relecture de ceux d'Horace Silver. Un groupe inspiré, complice, solidaire, une musique à la fois puissante et fine, qui ont séduit le public.
En deuxième partie, le trio de la chanteuse Lou Tavano (Lou Tavano, voix; Alexey Asantcheeff, piano; Guillaume Latil, violoncelle) nous a embarqués vers ses rivages oniriques, soyeux et profonds à la fois, sur les pas de son album "Uncertain Weather" concocté dans les brumes écossaises. Une promenade inoubliable...
LE LOOKING-UP PROJECT
Photos Sophie Serafino
Photos Poulpy
Photos Laurent Lapchin
Photos Guillaume Laurent
LOU TAVANO TRIO
Photos Poulpy
Photos Sophie Serafino
Photos Laurent Lapchin
Photos Guillaume Laurent
"JAZZ & CINÉ" salle de La Coupole, le lundi 7 novembre, avec
le groupe PIMBO JAZZ QUINTET
et la projection du film "JAZZ ON A SUMMER'S DAY"
Dernière séquence du festival Jazz sous les Bigaradiers ouverte au public (avant l'animation jazz dans les écoles), en ce lundi 7 novembre, pour ce traditionnel "Jazz & Ciné". La salle de La Coupole était à nouveau bien remplie pour entendre le Pimbo Jazz Quintet et voir le film de Bert Stern "Jazz on a Summer’s Day". Cette soirée marquait, comme chaque année, le relai entre le festival de jazz et les Rencontres Cinématograpiques de Vence.
En première partie, l’équipe chaleureuse du Pimbo Jazz Quintet (Dominique, sax; Pierre, guitare; Isabelle, clavier; Philippe, basse; Bertrand-Olivier, batterie) nous a offert un pan de musique « live », illustration parfaite de cette rencontre entre la musique des vedettes internationales et ce que le jazz a de plus chaleureux dans ses expressions régionales, marque de fabrique du festival « Jazz sous les Bigaradiers ».
Ensuite, le film
"Jazz on a Summer’s Day", de Bert Stern, nous a plongés dans l'univers du Festival de jazz de Newport, dans le Rhode Island, en 1958. C'est l'un des premiers films de concert jamais réalisés, avec des musiciens de légende. Nous sommes dans l’insouciance et l’effervescence de la fin des années 50 aux États-Unis. Les gens fument sans y penser pendant que leurs enfants sautent dans la mer sans surveillance. La musique est un facteur de cohésion sociale et raciale. Le meilleur (et non le pire) semble à venir... Mais au-delà de la fresque sociale, ce film est une nouvelle illustration de l'une des caractéristiques principales de la musique de jazz : c'est un point incandescent de rencontres. Rencontre et complicité entre les musiciens, quelques soient les styles et les époques, de Thelonious Monk à Mahalia Jackson, d'Eric Dolphy à Louis Armstrong; rencontre fusionnelle entre le public et les musiciens; rencontre entre les femmes et les hommes dans la douceur et l'insouciance d'une nuit d'été...
(photos : Laurent Lapchin)
LE PIMBO JAZZ QUINTET
LE FILM "JAZZ ON A SUMMER'S DAY"
Initiation aux rythmes du jazz
pour tous les écoliers de La Gaude, avec
DOMISOL & TATATOUTOUM
Écoles de La Gaude et salle de La Coupole, 15-16 novembre
Après le concert de la Compagnie So What en version quartet à l'Espace Môme de La Gaude, en début de festival, pour faire découvrir aux plus petits les accents du jazz, c'est avec la traditionnelle initiation au jazz pour tous les écoliers de La Gaude que le rideau est tombé sur cette 25° édition de Jazz sous les Bigaradiers. Durant deux jours, les deux musiciennes/percussionnistes de DOMISOL & TATATOUTOUM ont parcouru les écoles du village et reçu à La Coupole les classes qui n'avaient pas la possibilité de les accueillir.
Une aventure musicale, avec ces musiciennes-pédagogues de haut niveau qui jouent avec les répertoires traditionnels et modernes pour donner le goût des percussions sur tout support : sur l’instrument, l’objet, la voix, la peau. Quel plaisir de voir tous ces enfants, au départ toujours un peu excités par un évènement inhabituel, entrer peu à peu dans le jeu pour finir par s'y associer totalement, le sourire jusqu'aux oreilles...
(photos : Céline Dubois, Alex Benvenuto)
DOMISOL & TATATOUTOUM ET LES ÉCOLIERS